« Scientia vinces ».
Auteurs/Authors : Allaert F.-A.
Résumé :
In hoc signo vinces » (« Par ce signe, tu vaincras »).
Constantin Ier
Le dynamisme de notre congrès en France dont vous trouverez les abstracts dans ce numéro, la présence de la Société Française de Phlébologie (SFP) dans les principaux congrès européens et internationaux (tels que celui de l’EVF à Saint-Pétersbourg ou celui de l’UIP à Seoul cette année), les publications des travaux scientifiques des communautés phlébologiques francophones (belge, canadienne et maghrébine) dans notre revue, et les travaux de recherche conçus et réalisés par la SFP, contribuent à faire de la phlébologie française une référence mondiale.
La raison de cette situation vient de l’implication de nombre d’entre vous dans des travaux de recherche de haut niveau scientifique, répondant aux critères actuels de qualité, et en particulier aux GCP, les fameux « Good Clinical Practices ».
C’est un effort considérable de votre part, parce qu’en particulier la plupart d’entre vous effectuent ce travail non pas dans un cadre universitaire (où globalement les personnes sont payées pour mener ces activités de recherche), mais dans celui de l’activité libérale en sus du travail quotidien, avec pour seule motivation : la passion de faire exister et progresser nos connaissances en phlébologie et promouvoir notre discipline.
Cette orientation vers une « Evidence Based Phlebology » ne date pas d’hier, mais depuis plusieurs mandats, les présidents successifs de la SFP s’y sont engagés de plus en plus fortement.
Notre présidente actuelle, Claudine Hamel-desnos, a su encore renforcer la dynamique en parvenant à attirer les plus jeunes d’entre nous.
Je voudrais saluer ici l’engagement de nos jeunes confrères : car c’est pour la SFP un véritable renouveau de voir que la réflexion scientifique et médicale n’est plus désormais l’apanage de ceux qui, leur carrière étant faite, pouvaient s’y consacrer. En effet ce sont de jeunes praticiens privés qui s’y investissent, et ce dès le début de leur exercice professionnel, pour faire exister la phlébologie et devenir acteurs de son développement.
Le DU de Phlébologie de l’Université Pierre et Marie Curie, dirigé par le Pr Albert-Claude Benhamou et par le Dr Frédéric Vin, y a aussi beaucoup contribué.
C’est sans doute une des particularités du grand succès de la SFP que d’avoir su susciter une recherche phlébologique pragmatique, conduite avec le soutien méthodologique d’universitaires, mais aussi et surtout conduite par des praticiens privés : sur les traitements, les techniques et les pathologies rencontrées au quotidien dans leurs activités de soins, afin de répondre le mieux possible aux besoins des patients qui les consultent.
C’est aussi par les nombreux travaux de haut niveau scientifique, publiés par des membres de la SFP, dans Phlébologie Annales Vasculaires, notre revue francophone, et aussi dans les revues internationales anglophones, que nous maintenons notre image au regard des autorités de santé.
Et pour paraphraser Constantin Ier, je conclurai cet éditorial par cet adage : « Scientia vinces » ou « Par la science vous vaincrez » !!!
Summary :
In hoc signo vinces » (« Par ce signe, tu vaincras »).
Constantin Ier
Le dynamisme de notre congrès en France dont vous trouverez les abstracts dans ce numéro, la présence de la Société Française de Phlébologie (SFP) dans les principaux congrès européens et internationaux (tels que celui de l’EVF à Saint-Pétersbourg ou celui de l’UIP à Seoul cette année), les publications des travaux scientifiques des communautés phlébologiques francophones (belge, canadienne et maghrébine) dans notre revue, et les travaux de recherche conçus et réalisés par la SFP, contribuent à faire de la phlébologie française une référence mondiale.
La raison de cette situation vient de l’implication de nombre d’entre vous dans des travaux de recherche de haut niveau scientifique, répondant aux critères actuels de qualité, et en particulier aux GCP, les fameux « Good Clinical Practices ».
C’est un effort considérable de votre part, parce qu’en particulier la plupart d’entre vous effectuent ce travail non pas dans un cadre universitaire (où globalement les personnes sont payées pour mener ces activités de recherche), mais dans celui de l’activité libérale en sus du travail quotidien, avec pour seule motivation : la passion de faire exister et progresser nos connaissances en phlébologie et promouvoir notre discipline.
Cette orientation vers une « Evidence Based Phlebology » ne date pas d’hier, mais depuis plusieurs mandats, les présidents successifs de la SFP s’y sont engagés de plus en plus fortement.
Notre présidente actuelle, Claudine Hamel-desnos, a su encore renforcer la dynamique en parvenant à attirer les plus jeunes d’entre nous.
Je voudrais saluer ici l’engagement de nos jeunes confrères : car c’est pour la SFP un véritable renouveau de voir que la réflexion scientifique et médicale n’est plus désormais l’apanage de ceux qui, leur carrière étant faite, pouvaient s’y consacrer. En effet ce sont de jeunes praticiens privés qui s’y investissent, et ce dès le début de leur exercice professionnel, pour faire exister la phlébologie et devenir acteurs de son développement.
Le DU de Phlébologie de l’Université Pierre et Marie Curie, dirigé par le Pr Albert-Claude Benhamou et par le Dr Frédéric Vin, y a aussi beaucoup contribué.
C’est sans doute une des particularités du grand succès de la SFP que d’avoir su susciter une recherche phlébologique pragmatique, conduite avec le soutien méthodologique d’universitaires, mais aussi et surtout conduite par des praticiens privés : sur les traitements, les techniques et les pathologies rencontrées au quotidien dans leurs activités de soins, afin de répondre le mieux possible aux besoins des patients qui les consultent.
C’est aussi par les nombreux travaux de haut niveau scientifique, publiés par des membres de la SFP, dans Phlébologie Annales Vasculaires, notre revue francophone, et aussi dans les revues internationales anglophones, que nous maintenons notre image au regard des autorités de santé.
Et pour paraphraser Constantin Ier, je conclurai cet éditorial par cet adage : « Scientia vinces » ou « Par la science vous vaincrez » !!!
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