Le mot de Jean-Luc Gillet
The message from Jean-Luc Gillet
Auteurs/Authors : Gillet J.L.
Résumé :
Le mot de Jean-Luc Gillet
The message from Jean-Luc Gillet
Chers amis,
Le conseil d'administration de notre Société m'a confié la responsabilité de diriger la Société Française de Phlébologie en élisant son 24e président.
Depuis près de 65 ans, la SFP œuvre en France et dans le monde au développement de la phlébologie. Je suis donc conscient du poids de l'histoire attaché à cette fonction, mais bien entendu aussi de celui des responsabilités qui en découlent.
Ces dernières années ont été marquées par des rivalités qui sont maintenant derrière nous. Hasard du calendrier, les autres sociétés (SFA, SFMV, CFPV) ont renouvelé leurs bureaux ou leur CA en même temps que nous. De nouvelles équipes se sont mises en place, avec une meilleure connaissance les uns des autres, et, je le crois sincèrement, un respect mutuel.
Nous avons tous compris la nécessité de travailler en collaboration en se rapprochant les uns des autres.
C'est ce que veulent les médecins sur le terrain, cette évidence saute aux yeux lorsque l'on anime des réunions en régions, et c'est également ce que souhaitent les autorités de tutelle. Nous ne pouvons plus vivre isolés, travailler en vase clos.
Mais le « travail en collaboration » ne signifie pas « assimilation » ou « pensée unique » : la SFP est spécifique, unique, elle a son histoire que personne ne pourra lui retirer. C'est à elle et elle seule de poursuivre son chemin.
La SFP doit être une Société Savante, libre, forte, indépendante et démocratique dont le moteur principal doit être la qualité scientifique.
Il faut en moderniser le fonctionnement, favoriser le travail d'équipe et la décentralisation. Je mettrai en place des unités de travail recouvrant l'ensemble de nos activités, chargées notamment d'initier des études cliniques et d'établir des recommandations d'experts et de pratiques professionnelles.
Les travaux scientifiques sont indispensables. Ils démontrent la vitalité et l'influence d'une société savante.
Un comité scientifique sera mis en place. Il sera chargé de coordonner les programmes des congrès et les travaux scientifiques.
La SFP doit avoir une vraie politique de formation et de développement sur le plan national et international.
La formation sera une priorité absolue de notre mandature, formation de nos jeunes confrères mais également la formation continue. Je souhaite que cela puisse se faire en partenariat et avec des actions communes avec les autres sociétés.
Sur le plan national, la SFP doit jouer un rôle central, aux côtés des autres sociétés, dans la défense et le développement de la phlébologie à tous les niveaux, vis-à-vis du phlébologue de terrain mais également auprès des autorités de tutelle. La SFP doit regagner une part d'influence qui lui a échappé.
Nos réunions régionales doivent être un des moyens de la formation et de notre promotion auprès des plus jeunes qui connaissent mal la « SFP nationale ».
Sur le plan international, la SFP reste pour beaucoup une référence. Nous ne pourrons maintenir notre influence que par la qualité des travaux scientifiques que nous serons capables de produire et bien entendu en développant les échanges avec des experts et des sociétés étrangères.
Je souhaite également établir un vrai partenariat avec les pays francophones et soutenir l'action humanitaire.
Je n'oublie pas que nous sommes entrés dans un monde de communication. Nous devons apprendre à optimiser les nouvelles technologies tant pour le fonctionnement administratif que pour la formation. Un service de presse/porteparole de la SFP sera organisé.
Enfin, je conclurai par la revue « Phlébologie Annales Vasculaires », à laquelle, vous l'imaginez, je suis particulièrement attaché.
« Phlébologie » a considérablement évolué et progressé ces dernières années, proposant à la fois des articles scientifiques originaux et des articles de formation continue. Il faut poursuivre ce dynamisme avec l'aide de nos amis canadiens.
« Phlébologie » est devenue une revue internationale, il faut maintenant qu'elle soit dirigée, comme toutes les revues internationales, par un comité de rédaction qui aura des objectifs précis.
Voici une liste non exhaustive d'un certain nombre d'actions qui me semblent prioritaires. J'en oublie certainement. Il faut poursuivre dans la voie de la modernisation de notre Société, modernisation qui avait été engagée par la précédente équipe dirigeante.
Je suis conscient que la tâche sera rude, mais je sais pouvoir compter sur une équipe solide et solidaire au cours des trois années qui s'ouvrent devant nous.
C'est tous ensemble que nous réussirons, puis nous transmettrons le flambeau à une nouvelle équipe.
Très amicalement à vous tous.
Summary :
Le mot de Jean-Luc Gillet
The message from Jean-Luc Gillet
Chers amis,
Le conseil d'administration de notre Société m'a confié la responsabilité de diriger la Société Française de Phlébologie en élisant son 24e président.
Depuis près de 65 ans, la SFP œuvre en France et dans le monde au développement de la phlébologie. Je suis donc conscient du poids de l'histoire attaché à cette fonction, mais bien entendu aussi de celui des responsabilités qui en découlent.
Ces dernières années ont été marquées par des rivalités qui sont maintenant derrière nous. Hasard du calendrier, les autres sociétés (SFA, SFMV, CFPV) ont renouvelé leurs bureaux ou leur CA en même temps que nous. De nouvelles équipes se sont mises en place, avec une meilleure connaissance les uns des autres, et, je le crois sincèrement, un respect mutuel.
Nous avons tous compris la nécessité de travailler en collaboration en se rapprochant les uns des autres.
C'est ce que veulent les médecins sur le terrain, cette évidence saute aux yeux lorsque l'on anime des réunions en régions, et c'est également ce que souhaitent les autorités de tutelle. Nous ne pouvons plus vivre isolés, travailler en vase clos.
Mais le « travail en collaboration » ne signifie pas « assimilation » ou « pensée unique » : la SFP est spécifique, unique, elle a son histoire que personne ne pourra lui retirer. C'est à elle et elle seule de poursuivre son chemin.
La SFP doit être une Société Savante, libre, forte, indépendante et démocratique dont le moteur principal doit être la qualité scientifique.
Il faut en moderniser le fonctionnement, favoriser le travail d'équipe et la décentralisation. Je mettrai en place des unités de travail recouvrant l'ensemble de nos activités, chargées notamment d'initier des études cliniques et d'établir des recommandations d'experts et de pratiques professionnelles.
Les travaux scientifiques sont indispensables. Ils démontrent la vitalité et l'influence d'une société savante.
Un comité scientifique sera mis en place. Il sera chargé de coordonner les programmes des congrès et les travaux scientifiques.
La SFP doit avoir une vraie politique de formation et de développement sur le plan national et international.
La formation sera une priorité absolue de notre mandature, formation de nos jeunes confrères mais également la formation continue. Je souhaite que cela puisse se faire en partenariat et avec des actions communes avec les autres sociétés.
Sur le plan national, la SFP doit jouer un rôle central, aux côtés des autres sociétés, dans la défense et le développement de la phlébologie à tous les niveaux, vis-à-vis du phlébologue de terrain mais également auprès des autorités de tutelle. La SFP doit regagner une part d'influence qui lui a échappé.
Nos réunions régionales doivent être un des moyens de la formation et de notre promotion auprès des plus jeunes qui connaissent mal la « SFP nationale ».
Sur le plan international, la SFP reste pour beaucoup une référence. Nous ne pourrons maintenir notre influence que par la qualité des travaux scientifiques que nous serons capables de produire et bien entendu en développant les échanges avec des experts et des sociétés étrangères.
Je souhaite également établir un vrai partenariat avec les pays francophones et soutenir l'action humanitaire.
Je n'oublie pas que nous sommes entrés dans un monde de communication. Nous devons apprendre à optimiser les nouvelles technologies tant pour le fonctionnement administratif que pour la formation. Un service de presse/porteparole de la SFP sera organisé.
Enfin, je conclurai par la revue « Phlébologie Annales Vasculaires », à laquelle, vous l'imaginez, je suis particulièrement attaché.
« Phlébologie » a considérablement évolué et progressé ces dernières années, proposant à la fois des articles scientifiques originaux et des articles de formation continue. Il faut poursuivre ce dynamisme avec l'aide de nos amis canadiens.
« Phlébologie » est devenue une revue internationale, il faut maintenant qu'elle soit dirigée, comme toutes les revues internationales, par un comité de rédaction qui aura des objectifs précis.
Voici une liste non exhaustive d'un certain nombre d'actions qui me semblent prioritaires. J'en oublie certainement. Il faut poursuivre dans la voie de la modernisation de notre Société, modernisation qui avait été engagée par la précédente équipe dirigeante.
Je suis conscient que la tâche sera rude, mais je sais pouvoir compter sur une équipe solide et solidaire au cours des trois années qui s'ouvrent devant nous.
C'est tous ensemble que nous réussirons, puis nous transmettrons le flambeau à une nouvelle équipe.
Très amicalement à vous tous.
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